Dès que fut connue sa disparition, de nombreux hommages ont été rendus à Roland CAMPISTRON, joueur passionné et talentueux, respecté de tous pour ses qualités de cœur, son comportement irréprochable à la table, mais aussi en dehors de celle-ci, lui-même respectueux de ses partenaires comme de ses adversaires, amoureux de la vie et riche d’un bon sens de l’humour qu’il partageait volontiers avec chacun de ses interlocuteurs.
Roland était un élève assidu et brillant de l’école de Bridge Gascogne.
De Bernard DAUVERGNE, Président du Comité des Pyrénées à Guy FORMENT, son ami, Président du Bridge Club Mirandais, son club de cœur dont il était également Vice-président, à tous ceux qui ont connu la chance de le côtoyer, l’expression de la grande tristesse était unanime
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Roland Campistron à l’âge de 74 ans. Roland a été un pilier de notre Comité en tant que trésorier pendant huit ans.
Sa gentillesse, son sérieux et sa disponibilité ont fait de lui un membre précieux et respecté de notre équipe.
En tant qu’ancien banquier, Roland nous apportait une expertise financière précieuse veillant avec diligence à ce que les ressources soient gérées de manière responsable et transparente. Mais au-delà de ses compétences professionnelles, c’était sa nature attentionnée et sa capacité à toujours être là pour les autres dont nous nous souviendrons.
Roland était toujours prêt à aider, toujours prêt à écouter et à conseiller. Sa présence rassurante était un réconfort pour nous tous.
Sa disparition laisse un vide au sein de notre comité et dans nos cœurs. Il laisse derrière lui un héritage précieux qui continuera à inspirer et à guider ceux qui ont eu le privilège de le connaître.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches en cette période difficile.
Que les souvenirs heureux et les moments partagés avec Roland apportent un certain réconfort dans ces moments de chagrin.
Roland restera dans nos cœurs.
Repose en paix, cher ami.
Bernard DAUVERGNE
Président du Comité des Pyrénées
Hommage à Roland
Roland s’en est allé. Il nous a quittés en regardant un match de rugby, une de ses grandes passions, le rugby certes mais surtout le Stade Toulousain. Il ne vibrera plus aux exploits de N’Tamack et de Dupont.
Il avait une seconde passion que nous partagions : il adorait le bridge. Je crois qu’il avait rencontré ce jeu en rentrant d’Arabie Saoudite, il y a près de 35 ans et il avait rapidement décidé de s’y perfectionner avec un certain bonheur.
Certains d’entre nous l’avaient rencontré, dans les années « lycées », à une époque où l’insouciance était reine. Il paraît qu’il était très timide et que cela l’empêchait d’aborder les jeunes filles. Mais avec l’âge adulte, cela lui était passé.
D’autres, comme moi, l’avaient côtoyé autour d’une table de bridge, soit comme partenaire, soit comme adversaire. Certes, ce n’était pas le plus flambeur d’entre nous tant il était discret, tellement il avait de doutes, peut-être un peu comme dans la vie.
Il avait le goût de la vie et des bons moments tout autant autour d’une table de bridge que d’une table tout court. Il aimait les histoires de la terre où il était né. Il y était revenu après avoir un peu bourlingué du côté de la Malaisie, de Hong Kong, et même du Japon où il avait croisé Micheline qui allait lui donner de beaux enfants, Florent, Astrid et Marianne.
Dans le domaine du bridge, nous nous souviendrons longtemps des nombreuses discussions que nous avions autour d’un maniement de couleur, d’une enchère, où certains, avec une parfaite mauvaise foi, prenaient un malin plaisir à le titiller mais avec un grand respect et surtout une profonde amitié.
Roland, tu étais un brave mec au sens noble du terme et un chic type et tu vas terriblement nous manquer.
Et je terminerai par la phrase qui nous servait de salut à tous les deux, quand il arrivait, en retard quelquefois, et repartait. Mais je crains que ce soit maintenant pour longtemps,
« Adiou Roland »
